Avec le vieillissement de la population, il est d’autant plus nécessaire de s’informer sur les effets dévastateurs d’un accident vasculaire cérébral.
Identifier les causes et reconnaître les signes de l’attaque cérébrale :
Première cause de handicap chez l’adulte, l’AVC correspond à un arrêt soudain de la circulation sanguine dans une zone du cerveau, entraînant des lésions. Les suites d’un AVC peuvent se traduire par une paralysie, des difficultés de langage ou d’écriture, ou encore des pertes de mémoire. Un orthophoniste ou un kinésithérapeute peuvent aider à surmonter ces séquelles.
S’il est difficile de déterminer les causes d’un AVC, celui-ci est souvent dû au développement de plaques de lipides au sein des vaisseaux sanguins, à une hypertension artérielle ou à un anévrisme, favorisant la rupture d’une artère du cerveau.
Chez la plupart des Seniors, il n’y a pas de signe précurseur avant une crise, mais certains facteurs peuvent être surveillés. Les symptômes suivants peuvent ainsi apparaitre brusquement lors d’un AVC: Paroles confuses, difficultés de compréhension, engourdissement d’un côté, trouble de la vision, tremblements, problèmes d’équilibre…
Les AVC ont des conséquences variables, mais plus de 50% des personnes touchées garderont des séquelles; des questions cruciales doivent alors se poser : Quel suivi médical, le déroulement des soins, la possibilité d’avoir une aide à domicile, des aides financières…
Vivre après un AVC avec des difficultés motrices ou cognitives demande de se réadapter, et chercher les solutions pour combler la perte d’autonomie.
Les bonnes habitudes qui éloignent les risques d’AVC chez la personne âgée :
L’AVC entraîne de lourdes conséquences, notamment en terme de réinsertion, mais cet accident a des causes précises et des risques contre lesquels on peut agir.
Inutile donc de sombrer dans la fatalité, mais il faut avoir conscience de l’urgence si la situation se présente : Toute suspicion d’un AVC doit vous inciter à consulter un médecin immédiatement, ou à appeler les urgences Pompiers au 150. Un traitement rapide permettra en effet bien souvent d’améliorer l’état du patient.
Pour limiter au maximum les risques et vivre plus sereinement au quotidien, prenez en compte ces conseils :
- Manger sainement et faire un minimum d’exercice réduit largement les maladies et les risques d’AVC, tout comme l’arrêt du tabac.
- Les traitements médicamenteux (diabète, cholestérol, etc.) doivent être sérieusement suivis.
- De l’aspirine peut être prescrite chez les Seniors à risque, afin de diminuer la possibilité de formation d’un caillot de sang.
L’information et les formations autour de l’AVC se multiplient actuellement, afin que les personnes pouvant aider les victimes soient à même de leur faire surmonter leur handicap. Une attention rapprochée des Seniors est primordiale, aussi bien pour leur moral que pour leur santé à long terme; profitez des bons moments, et faites-les durer !